Se mettre dans la peau d’un chasseur-cueilleur, qui n’en a jamais rêvé ? Se retrouver, comme il y a quelques milliers d’années, avec sa tribu à l’abri d’une falaise…et partir à l’aventure pour observer les animaux, où se nourrir. Aller au-delà de la colline, voir ce qu’il y a derrière…
Il y a 15 000 ans de cela, au Magdalénien, les populations humaines n’étaient que quelques dizaines de milliers sur l’ensemble le continent européen. La cohabitation avec les animaux était plus équilibrée que de nos jours, où nos routes encerclent les derniers refuges.
Comme les peuples aborigènes ou les chasseurs-cueilleurs Inuits, nos ancêtres étaient de redoutables pisteurs, capables de repérer le passage d’un animal. Savoir qu’est-ce qu’il a pu le conduire ici, dans quel état était-il ? Qu’avait-il mangé ?
A notre époque, les animaux sauvage continuent d’arpenter le plateau calcaire de la Madeleine et le fond de la Vallée. Mais ils sont devenus plus furtifs.
Cet été, vous pourrez suivre les pas d’un pisteur professionnel, Francis, qui connaît le Périgord comme sa poche !
Francis est franco-écossais. Il a grandi avec un grand-père qui l’a emmené en forêt dès son plus jeune âge. Cet éveil à la nature s’est mué en une véritable vocation dès sa rencontre avec les peuples aborigènes en Australie. Depuis, cet ancien architecte devenu pisteur ne cesse d’approfondir ce qui nous relie aux valeurs essentielles qui ont façonné l’Humanité.
Chaque mardi de cet été, il emmènera un groupe de curieux dont vous pourriez bien faire partie !
Pister des animaux ressemble à une passionnante enquête.
Il faut faire appel à un éventail de connaissances du vivant, pour déduire ou prédire le comportement d’un animal. On apprend à détecter, à analyser les signes que les animaux laissent derrière aux, comme autant de preuves de leur passages.
Il y a les traces et les indices ! Les traces, ce sont toutes les impressions partielles du corps de l’animal, principalement les empreintes laissées par ses pattes. Les indices regroupent tous les autres signes de présence de l’animal : restes de repas, déjections, nids, plumes, poils, frottages, ossements…
Cette pratique, exercée le matin (entre 10h30 et midi) rend notre rapport à la forêt plus respectueux d’autrui. L’environnement forestier devient pour nous plus vivant et mystérieux à la fois. Vous apprendrez à vous déplacer plus silencieusement pour avoir plus de chance d’observer un animal. Vous apprendrez également à reconnaître les lieux favorables au passage d’un animal. Comment effectuer un relevé d’empreinte. Fabriquer un outil pour faciliter la poursuite d’une piste. Analyser l’allure, la vitesse d’un animal. Au cours de votre venue, vous pourrez observer les traces de passage de sangliers, chevreuils, renards, blaireaux, fouines, écureuils, hérissons, chauve-souris, rongeurs divers, taupes.
Et peut-être des cerfs, martres, hermines, belettes, lièvres, genettes, lapins…sans oublier les oiseaux sédentaires ou migrateurs comme le Martin pêcheur, le Milan, la Buse, le Coucou, la Chouette ou le Hibou.
Comment se déroule l’animation ?
10h30 : Arrivée à l’accueil de la Madeleine, rencontre avec Francis
10h40 : Départ vers le point d’observation en forêt
10h55 : Pistage
11h40 : Retour vers le parking
12h : Arrivée au parking ou à l’accueil pour poursuivre la visite
